SEO vs GEO – Faut-il vraiment abandonner Google ?

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On entend de plus en plus que le « SEO est mort », que maintenant qu’il y a des intelligences artificielles génératives, il n’y a plus de raison d’optimiser son site internet. Google serait sur sa fin et ce géant serait remplacé par un autre géant en construction.

Ce n’est pas la première fois qu’on entend ce genre de discours alarmiste. Depuis plus de dix ans, on nous annonce régulièrement la fin du SEO : à l’arrivée des réseaux sociaux, des assistants vocaux, ou encore avec la montée de la publicité payante. Pourtant, Google est toujours bien là, et le SEO continue d’être un levier majeur de visibilité.

Le nouveau terme qui devient à la mode est le GEO. C’est comme le SEO à une lettre près, au lieu de S comme Search, il y a G comme Generative, le reste c’est toujours Engine Optimization.

GEO veut simplement dire qu’on essaye de se positionner dans les réponses fournies par des IA génératives comme ChatGPT, Perplexity ou encore Gemini.

De plus en plus, on a le réflexe de demander à une IA ce qu’on demandait avant à Google, alors, dans le nouveau combat SEO vs IA, doit-on vraiment laisser tomber le SEO pour miser uniquement sur le GEO ?

SEO vs GEO : quelles différences ?

Le SEO classique est toutes les différentes manières d’optimiser un site internet, afin que Google et les autres moteurs de recherches, le considère comme un site référence dans son domaine et qu’il ressorte dans la première page du moteur de recherche. Cette méthode se base sur trois piliers

  • la partie technique, 
  • la partie contenu
  • la partie popularité

Le but, c’est bien sûr d’attirer un maximum de visite sur son site sans devoir payer de publicité. Plus il y a de visites, plus il y a de potentiels clients. Plus de 75% des gens reste sur la première page de Google, c’est donc important de figurer dans le top 10.

Le GEO ou SEO IA consiste à optimiser son contenu pour qu’il soit repris par les intelligences artificielles génératives (comme ChatGPT par exemple). L’idée est séduisante : si une IA dit « la meilleure agence SEO est L’Abeille Noire», c’est une publicité gratuite et puissante.

Mais aujourd’hui, la réalité est différente. Selon une étude d’Ahrefs (2025), le trafic venant réellement des IA représente moins de 0,5 % du trafic organique moyen, contre plus de 90 % pour Google. Autrement dit : le potentiel existe, mais ce trafic reste marginal et difficile à maîtriser.

L’IA repose sur le SEO

Il ne faut toutefois pas perdre de vue que l’IA actuelle se base sur le contenu existant. Elle utilise les sites internet pertinents qui sont bien optimisés par le SEO et qui apportent du contenu de qualité.

Sans SEO solide, il n’a donc pas de visibilité, ni sur Google, ni sur l’IA.

Le SEO génère des résultats concrets. C’est lui qui apporte encore la majorité du trafic et des prospects.

De plus, c’est un travail de fond qui consolide la crédibilité et la notoriété d’un site. À l’inverse, le GEO reste incertain, car les règles de fonctionnement des IA sont opaques et peuvent changer du jour au lendemain.

Ne pas oublier la cible humaine

C’est tentant de se dire qu’en optimisant son site pour les IA, on touchera à la fois les humains et les IA, mais cette réflexion est biaisée.
Les humains restent la cible principale. Un contenu trop formaté pour IA est moins naturel, moins engageant et cela peut nuire à la crédibilité du site et donc diminuer le taux de conversion. L’expérience utilisateur reste essentielle et les Cores Web Vitals ont de plus en plus de poids dans l’algorithme de Google.

GEO : une opportunité limitée

Selon une recherche de Profound, la majorité des recherche sur une IA est informationnelle et très peu est transactionnelle ou commerciale. Cette IA aide à s’informer, mais pas forcément à acheter.
Le taux de conversion reste donc très faible par rapport à une requête sur un moteur de recherche standard.
De plus les intelligences artificielles citent rarement qu’une seule marque ou qu’un produit, mais mettent en avant plusieurs concurrents en apportant le pour et le contre. Résultat la marque se perd dans une liste, sans aucune garantie de clic.

Quelle stratégie adopter ?

Alors que faut-il faire pour rester dans la course ?

Le principal conseil est donc de garder le SEO comme un socle. Google reste toujours la principale source fiable de trafic et de prospects. Google n’est pas hors compétition au niveau de l’intelligence artificielle ce qui laisse présager qu’il gardera sa toute puissance pendant encore un moment.
Le GEO peut être utilisé en complément, avec des stratégies intermédiaires qui améliorent l’expérience utilisateur tout en étant IA-friendly. Par exemple, les listes à puces sont très appréciées des IA et restent faciles à lire pour les humains. On peut aussi travailler des contenus de « longue traîne », c’est-à-dire des sujets précis qui répondent à des questions détaillées.

Le SEO IA doit donc rester un complément au SEO pour expérimenter sur une niche ou pour enrichir une stratégie déjà solide. Mais il ne doit jamais être utilisé au détriment du SEO de base.

Conclusion : le SEO reste la base

Chez nous à l’Abeille Noire est fait partie de la team qui dit « Non, le SEO n’est pas mort », car il reste la base de la visibilité en ligne que ce soit pour les humains que pour les IA.

Le GEO n’est qu’un habillage marketing d’un travail déjà existant surfant de la vague actuelle des intelligences artificiels. La nouveauté technologique semble apporter des solutions à des problèmes qui ont toutefois déjà été réglés. 

Dans le SEO, les promesses miracles n’existent pas, c’est la rigueur qui prime.

Google reste roi dans son domaine et ne sera pas facilement détrôné, l’IA est un bonus intéressant mais doit rester secondaire.

La bonne approche reste de consolider un maximum son site internet par un SEO solide. Pour chercher à améliorer son SEO, il suffit de commencer par notre audit gratuit.

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